Imprimer

Les mots ont un pouvoir qui nous dépasse. Il nous est cependant impossible de les éviter. Le génie humain nous a doté d’un bel outil pour les maîtriser.

Encore faut-il être conscient des faits ... et avoir connaissance de l'utilité de cet outil !

Au pays d’Alphabet, les lettres s’ennuyaient

Chacune dans leur coin, inutilesElles ne savaient que faireElles ne savaient que dire. Mais un jour, le E, le A, le U se rencontrèrent« EAU » dirent-ils ensemble « Oh ! » s’exclamèrent les autres. Le C, le R, le I poussèrent des crisSigne qu’ils avaient compris Et c’est ainsi que tout a commencé.


Des sons aux lettres, des lettres aux mots, des mots aux phrases, et les conversations s’embrasent libérant ce que les cœurs détenaient en cage.


Toutefois, sous l’emprise d’émotions mal maîtrisées, la spontanéité des paroles fait souvent de nombreux dégâts,

quelle famille n’en a pas souffert ?

John Welwood, connu pour intégrer psychologie et spiritualité, va beaucoup plus loin dans l'impact de la spontanéité des paroles, en répondant

NON

à la question :

Est-on conscient des mots que nous prononçons AVANT de les prononcer ?

L'essence de John Welwood, docteur en philosophie et psychologie clinique, interpelle  


Faut-il pour autant ne plus rien se dire ?

NON

car la communication est essentielle à l’évolution de l'humanité.


Exprimer les élans du cœur est un exercice délicat mais nécessaire. Aussi, le génie humain s'est doté de l’écriture qui, par le recul qu'elle induit, permet le choix des mots en conscience. En offrant ainsi de meilleures chances de se faire comprendre, elle libére l'esprit d’une émotion qui sans cela aurait sans doute tourné en boucle, nous privant des joies du cœur.

Il y a longtemps que l'on sait qu'écrire est une thérapie bénéfique.


 Nous aurions avantage à écrire les élans de notre cœur aux personnes que nous apprécions. Les écrits bravent le temps et ravivent les souvenirs auxquels il est parfois bon de se raccrocher.
Le génie humain n’a pas fini de nous étonner !